Adieu à l’ami, Haviv (Zrihen) Bar-Kochva – Thérèse Zrihen-Dvir

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Adieu à l’ami, Haviv (Zrihen) Bar-Kochva – Thérèse Zrihen-Dvir

 

 
 

Tu vas nous manquer ! Nous ne sommes plus nombreux comme nous l’avions été lors de notre première rencontre dans ta jolie maison, perchée sur une colline d’un moshav, dans la banlieue de Jérusalem, avec ta femme, toujours à ton écoute.

Tu nous a bien fait rire et même trop souvent. Tu avais beaucoup d’esprit et surtout beaucoup d’humour. Nous avons partagé notre repas assis sur des bancs auprès d’un buisson d’absinthe. Nous avons chanté ensemble tout notre répertoire de refrains, surtout ceux de notre enfance au Maroc, à l’école, ou à la maison dans notre quartier juif.

Nous avons récité nos poèmes et avons ri de nos frimousses, nous qui n’étions plus des enfants… Nous qui avons presque vieillis, avons connu des guerres, survécus à la mort, à la fatigue, aux conflits et à la peur… Mais jamais ton sourire n’a cessé de nous ramener à ce beau passé vécu ensemble.

Nous nous disons Adieu aujourd’hui, les yeux pleins de larmes… et pourtant un sourire nous éclaire, car dans le fond tu nous a aidés à aimer la vie, à l’apprécier, à nous rappeler des bonnes comme mauvaises choses et à en rire aux éclats.

Haviv – c’est toi, toujours haviv même dans ton départ.

Que dire, sinon que ce n’est jamais un adieu… mais un au revoir dans d’autres sphères, d’autres mondes… car la vie comme la mort, n’est qu’une étape avant d’en franchir une autre.

Paix à ton âme et merci pour nous avoir accueillis, amusés et avoir appréciés. Merci pour ton charme, ton hospitalité, ta gaité, ton sourire. Merci pour être ce que tu as toujours été : HAVIV.

Thérèse

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