Tu aimeras ton prochain comme toi-même – Jacques Hadida

Tu aimeras ton prochain comme toi-même – Jacques Hadida
Nous connaissons tous cette recommandation qui date du début des temps. Et pourtant nous ne semblons pas la respecter.
Qu’est devenu le bon sens? Il semble que lui aussi a été oublié. Aujourd’hui, le monde va très mal. Ce que j’essaye de dire c’est qu’apparemment tout individu fait du mal à autrui. On a beau se demander pourquoi et nous ne comprenons pas.
Il faut croire que plus le monde se modernise, plus ces nouvelles technologies deviennent populaires, plus on trouve le moyen de faire du mal. Je vais citer un exemple très simple. Nous avons tous un ordinateur, un smartphone. Et ces jours-ci, ils sont sabotés par des intrus qui veulent, soit nous vendre un produit, soit nous impliquer dans leurs machinations.
Je regrette de penser que le bon sens ne fait plus partie de notre quotidien. Je me pose donc la question, à savoir: qu’avons-nous fait de mal pour mériter une telle situation? Autrement dit, pourquoi le mal existe-t-il? La question peut être philosophique, mais ce qui importe, c’est de comprendre ce pourquoi.
Avec le temps, nous avons appris que nous sommes tous différents. Mais il semble que nous avons de la difficulté à admettre un tel fait. C’est malheureux à dire mais il semble que nous devenons tous la victime d’un système qui nous est imposé par Dieu, c’est qui.
La question devient :comment confronter un tel système? Et moi, qui ai toujours cru que nous sommes guidés par des gens plus intelligents que nous.
Où sont-ils ces gens-là? Qu’est devenu l’intelligence? Je ne cesse de penser à ce sujet au point de m’en rendre malade est-ce une bonne chose ? j’en doute!
Je cherche le moyen d’influencer la masse, oui, la masse, car c’est elle qui souffre. Devrais-je lui dire que tout ceci est passager, que tout passera comme tant d’autres choses, car en effet, nous avons vécu tant et tant de situations à travers l’histoire, et nous sommes toujours là.
Le fait d’être toujours là, est-ce une consolation? Je ne le pense pas si je considère que nous sommes un peu malheureux. Oui, ce mot n’est pas un des meilleurs quand je vois autour de moi tant de problèmes causés, par nul autre qu’un individu comme moi.
Comment trouver le moyen de me réjouir? De penser que tout est bien dans ce merveilleux monde, lorsque je réalise que tout ne va pas aussi bien que j’aurais souhaité. Je pourrai cependant cesser de penser, et croire que tout s’arrangera par soi-même.. Est-ce la bonne réponse? J’en doute!
Je viens d’écrire une dizaine de paragraphes, et réalise que je n’ai pas beaucoup avancé ni ai trouvé une réponse qui pourrait satisfaire, ni moi ni l’autre. Dois-je abandonner ! Ce serait trop facile!
Ces jours-ci, je lis énormément, espérant trouver dans les écrits une réponse, même si petite soit-elle, qui pourrait un peu me calmer. Oui, j’ai toujours aimé la philosophie. Elle m’a parfois aidé, mais elle m’a surtout éloigné de mes croyances premières. Elle m’a fait connaître des individus depuis le début des temps qui par leurs paroles, fort sages, m’ont fait apprécier un peu plus la vie. Car c’est bien de la vie qu’il s’agit.
Je vais donc m’arrêter à cet instant, ne trouvant plus des moyens convaincants qui pourraient me satisfaire. J’aime lire, et surtout j’aime écrire Ces deux modes sont devenus un peu plus qu’une satisfaction, je dirais même un devoir. Je me réfugie dans cette activité, lui découvrant un passe-temps qui me plaît.
Parfois, je souhaite qu’on me lise, au cas où certains de mes écrits pourraient plaire, et peut-être aider le lecteur s’il se sent un peu mal, cherchant lui aussi une réponse.
Enfin, je finirai avec une petite phrase trouvée dans « Apprendre la mort » de C.S Lewis qui dit; « Toutes les questions absurdes sans réponse »