« Mauvais Shabbat » : quel est le pire qui puisse arriver ?

« Mauvais Shabbat » : quel est le pire qui puisse arriver ?
Dans les années 1960 et 1970, une publicité télévisée mémorable a été diffusée avec le slogan : « Pas besoin d'être juif pour aimer le vrai pain de seigle juif de Levy ». La publicité mettait en scène des personnes d'origines ethniques et culturelles diverses dégustant le pain de seigle de Levy. Ce slogan est également pertinent pour le nouveau film très amusant de David Robbins, « Bad Shabbos », projeté à partir du 5 juillet.
« Shabbat » est le mot yiddish pour « shabbat », d'où vient le mot anglais « sabbath ». Ce mot est couramment utilisé par les Juifs ashkénazes pour désigner leur période de repos, du vendredi soir au samedi soir, généralement passée en famille. Or, une famille très dysfonctionnelle est au cœur de cette histoire.
À juste titre, le film s'ouvre sur deux hommes juifs âgés marchant dans une avenue résidentielle
L'Upper West Side de Manhattan. Un des messieurs était en train de raconter une blague sur un rabbin et son meilleur élève, quand soudain, bam, un corps tomba du ciel juste devant lui.
Le film fait un saut de deux heures en arrière. On y rencontre David (Jon Bass) et Meg (Meghan Leathers), un couple interreligieux récemment fiancé, qui se rend à un dîner de Shabbat chez les parents de David. David est particulièrement anxieux car les parents de Meg, originaires du Wisconsin, viennent rencontrer sa famille pour la première fois, et il craint qu'ils soient perturbés par les aspects religieux de la soirée, sans parler des relations plutôt tendues de sa famille. Lorsque Meg et David arrivent chez ses parents, ils sont accueillis par Jordan (le rappeur Cliff (« Method Man ») Smith du Wu-Tang Clan), un portier bien informé sur les affaires familiales. Jordan interroge le couple sur leur nervosité et les rassure chaleureusement : tout ira bien.
Dès l'entrée dans l'appartement, on comprend immédiatement que tout ne va pas bien. La mère de David, Ellen (Kyra Sedgwick), une Nellie particulièrement nerveuse, déteste visiblement Meg, même si elle étudie pour se convertir au judaïsme. Par exemple, pour se rendre utile, Meg propose de couper les fruits qu'elle et David ont apportés, mais elle ne peut absolument pas le faire – ni faire quoi que ce soit d'autre – à la satisfaction d'Ellen.
Le père de David, Richard (David Paymer), est un nerd attachant et ne tarit pas d'éloges sur sa nouvelle obsession pour la technique d'alignement corporel Alexander. Adam (Theo Taplitz), son jeune frère, colérique, névrosé et nerveux, ajoute une tension supplémentaire à l'histoire. La sœur de David, Abby, et son petit ami désagréable, Benjamin, arrivent peu après, ajoutant une couche supplémentaire de querelles et de disputes.
Tension tortillante.
Presque immédiatement, un désastre survient : une mort inattendue, laissant le groupe s'occuper d'un corps juste avant l'arrivée des parents de Meg, Beth (Catherine Curtin) et John (John Bedford Lloyd). La soirée se transforme en une farce chaotique et divertissante. Une distribution harmonieuse, des dialogues pleins d'esprit et des pitreries raviront à mesure que l'histoire se déroule, nous ramenant à la scène d'ouverture.
Même si ce sera peut-être un mauvais Shabbat pour ce groupe, la comédie, qui a remporté le prix du public au
Le Festival du film de Tribeca 2025 promet de passer un bon moment.