Les Juifs de Ouarzazate

Les Juifs de Ouarzazate |
Henri Bordeaux. Extrait de : Un printemps au Maroc. Plon 1931 Le village indigène se dresse en face de la petite cité nouvelle sur un autre mamelon, au-dessus de l’oasis qui est bien tentante avec ses hauts palmiers, ses thuyas, ses tamaris, et le vert tout frais des champs d’orge.
Archives Balmigère
Sainte Foy (France), ville d’accueil pour un Juif de Ouarzazate En 1939, il n'était recensé qu'une seule famille de religion juive à Sainte Foy : les Bouaknim.
La boutique Chez David – À la renommée du vêtement – se trouvait place de la Mairie.
Son fils Gilbert témoigne de son quotidien local, quasi idyllique, qui va devenir beaucoup plus compliqué sous le régime de Vichy et l'occupation allemande.
La communauté juive comprendra des dizaines de familles venues trouver refuge en terre foyenne, près de 180 personnes en 1944.
« Sainte-Foy se trouve en zone libre, juste derrière la ligne de démarcation. D'abord le noyau protestant (pasteurs, associations, familles) était fort actif, possédait des réseaux en connexion avec Bordeaux et considérait de manière positive les israélites et les juifs en général, explique Jacques Puyaubert.
De plus, de multiples complicités ont vu le jour pour entourer les juifs repliés, parfois dès le début de la guerre, avec les personnes déplacées depuis la Lorraine ou l'Alsace : municipalités, secrétaires de mairie, gendarmeries ont donné les coups de pouce indispensables. »
Les rabbins de Ouarzazate
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